3 choses à savoir sur le Cushing cheval ?

Maladie du Cushing cheval

Le cheval est un mammifère ongulé faisant partie de la famille des équidés à l’instar du zèbre et de l’âne. Celui-ci se distingue du poney par sa taille. Ce mammifère a une taille supérieure ou égale à 1,48 au garrot. Avec une longévité allant de 30 à 30 ans, souvent plus, il arrive que les chevaux soient confrontés à des cas de maladies telles que le Cushing cheval. Elle atteint 20 % de chevaux de plus de 15 ans et s’avère mortelle si elle n’est pas traitée. Dans les lignes qui suivent, vous découvrirez 3 choses essentielles à savoir sur le Cushing cheval.

Qu’est-ce que le Cushing cheval ?

Connu sous le nom scientifique de « dysfonction de la pars intermedia de l’hypophyse », le syndrome du Cushing est une maladie endocrinienne. Autrement dit, il s’agit d’une anomalie engendrée par un dérèglement hormonal. À la base du cerveau du cheval sont situées 2 glandes, il s’agit de l’hypothalamus et l’hypophyse. Chez un cheval en bonne santé, l’hypothalamus contrôle l’émission d’hormones sécrétées par l’hypophyse. Et le syndrome du cushing cheval est due à une dégénérescence de l’hypothalamus qui ne joue plus son rôle de régulateur. De ce fait, L’hypophyse commence à grossir et à produire une grande quantité de l’ACTH  (hormone adrénocorticotrope). Cette protéine va occasionner à son tour la sécrétion d’hormones de stress. Et la production élevée de toutes ces hormones de stress va occasionner le syndrome du Cushing. Selon de récentes statistiques, environ 20 % des chevaux de plus de 15 ans sont atteints de cette maladie et 40 % des chevaux de plus de 30 ans.

Quels sont les symptômes du Cushing cheval ?

Le syndrome du Cushing chez un cheval se manifeste à travers divers symptômes. Parmi eux se classe l’hirsutisme. Il se manifeste par un poil anormalement frisé, celui-ci peut être décoloré ou plus long. Lorsque vous le constatez, il y a de fortes chances que votre cheval souffre de ce syndrome. Ensuite, il y a la fourbure, elle se perçoit à travers une congestion chronique et/ou une inflammation des pattes du cheval. À ces différents symptômes s’ajoute :

  • la fonte musculaire ;
  • l’hyperhydrose ;
  • la Polyuro-polydipsie ;
  • un retard dans la cicatrisation des plaies, etc.

Dans le cas où vous constateriez de tels symptômes chez votre cheval, vous pouvez faire appel à votre vétérinaire pour un diagnostic plus fiable afin d’entamer un traitement.

Comment diagnostiquer et soigner le Cushing cheval ?

Un doute du syndrome de Cushing peut être émis à la suite des symptômes, cependant un diagnostic certain exige des analyses sanguines. La solution recommandable est le dosage de corticotropine (ACTH) qui est produite excessivement par l’hypophyse, chez le cheval malade.

Pour un traitement optimal, il est recommandé de mettre en place dans un premier temps des mesures hygiéniques. Dans un second temps, un traitement médicamenteux à travers le pergolide (substance dopaminergique qui freine l’hypophyse) s’avère judicieux. Disponible en comprimés sécables, il est administré quotidiennement par voie orale. Pendant le traitement, le pergolide remplacera la dopamine insuffisamment produite par l’organe vieillissant. Pour information, il faut savoir que le traitement ne peut guérir l’animal, mais juste ralentir la sécrétion accrue d’ACTH par l’hypophyse.